Fort de sa victoire aux élections législatives en Grèce, le parti de gauche radicale Syriza veut mettre en place une série de mesure pour sortir le pays de l’austérité.
- Création de 300 000 emplois pour baisser les chiffres du chômage et relancer la croissance
- Salaire minimum à 751€ (contre 586 aujourd’hui)
- Gratuité des frais de santé pour tous (actuellement 1/4 des Grecs sont sans couverture sociale)
- Electricité gratuite pour 300 000 ménages modestes (actuellement, les foyers sont coupés à cause d’impayés)
- Suppression de l’impôt sur le patrimoine immobilier
Tout ceci coûterait 12 milliards d’euros, ce que le Gouvernement n’a pas, s’en suit donc un combat entre politique nationale et européenne.
Là où on peut sourire, c’est quand certains membres du Parti Socialiste français félicitent les Grecs pour cette élection : savent-ils que la gauche traditionnelle grecque n’a récolté que 5% des suffrages ? Pas de quoi fanfaronner !
C’est par contre Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) qui est enthousiaste en annonçant même un « Printemps européen » en référence aux différents soulèvements ces dernières années dans le monde.