Autre extrait de l’album Confessions d’un enfant du siècle – Volume 1 de Rockin’ Squat : Enfant de la balle.
Paroles de Rockin Squat – Enfant de la balle :
Yeah
Ce beat est flow
Y glisse comme ma vie
Sachez que je vous aime tous
Alors comme ca votre assassin est fils d’artiste
Maintenant vous comprenez un peu plus le clown triste
Enfant dl ‘à balle à première vue c’est parvenu
Cuillère d’argent dans la bouche et qui na jamais eu d’vécu
Ca pète dans la soie ça n’a pas d’problèmes avec la chn’aille
Ca a plusieurs comptes blindés et ça n’connaît pas l’mot travail
Enfant d’la balle vu dl’ extérieur c’est dl’ a balle
Je n’vais pas vous faire pleurer car j’ai déjà versé trop d’larmes
Flowing dans les collines brumeuse de ma vie
La solitude fut mon amie
Heureusement que le s’avoir était toujours à ses cotés
Et c’est ce couple qui m’a aidé à surmonter
Les différences que certaines personnes ont toujours mise
Sans expériences c’est un cancer qui nous divise
Il n’suffit pas d’aimer il faut être l’amour
Etre l’être pour lequel on aime la vie
Mais le monde est violent car tous le monde y déversent ses peurs
Il y a trop d’inégalités et trop de rancœurs
L’enfant seul c’est aussi moi
C’est pour ça que le hip-hop existe, il parle pour moi
Il parle pour nous, pour ceux qui savent
Que nos cœurs ont le même battement sous nos peaux d’esclave
La paix tout le monde la voudrait mais il faut faire l’effort
Bien plus hardcore que toutes vos rimes du grand Nord
Sur flow on, flow on
Glisse comme j’ai du le faire quand j’ai connecté la « Danger Zone »
flow on
Ma mère était souvent loin, c’n’est pas d’sa faute
On a poussé sans elle au milieu des autres
On s’est construit comme on a pu dans cette deum (er)
Malgré tout ça c’n’est pas Eminem et ca reum
Aujourd’hui fort de mon recul mes mots sont plus poétiques
Et ma poésie peut enlacer les douleurs les plus tragiques
Alors maman ne t’inquiète pas, Vincent et moi on t’aime, ne t’inquiète pas
L’expérience de vie fait qu’on devient plus tolérant
On passe par les mêmes galères et on comprend mieux ses parents
Sur flow on, flow on
Glisse comme j’ai du le faire quand j’ai connecté la « Danger Zone »
flow on
Quand seul sans conseils nuit et jour dans la rue
Mes premiers vols a l’étalage mes premiers deals mes garde a vues
Mes premières droites,
Mes premiers jugements,
Mes premières T.I.G
Mes premiers tags
Mes premiers rap,
Mon nom qui s’aiguise
Paris qui s’agite, Paris qui bouillonne
Paris qu’on bâillonne
Tellement de dangers, shoota Babylone
Ne parle pas de vécu je chie comme toi
Tu veux mon vécu moi j’te l’donne on verra c’que t’en fera
Moi je kick ma merde comme en 93
Conscient au mic comme en 96
Dans la forêt sombre des psychoses diverses
Je verse mes émotions dans les notions qu’il me reste
Et comme la vie est un enseignant
Je ne laisse jamais les cœurs bons dans une pièce étroite
Moi je viens d’Montmartre j’ai grandit dans l’18
Et j’ai vite compris qu’la terre était magique
Sur flow on, flow on
Glisse comme j’ai du le faire quand j’ai connecté la « Danger Zone »
flow on
Je comprends mieux mon père maintenant toutes ses absences
Le clash avec ma mère, son métier, son enfance
Son stress, sa volonté, son talent, sa vie d’artiste
Son inquiétude a mon sujet de m’voir prendre la mauvaise piste
Ses réveils en pleine nuit à tourner à s’remettre en cause
Nos années à l’écart pour retrouver l’osmose
J’ai observé et j’ai appris le résultat est beau
Même si dans l’addition on efface tous plusieurs chaos
Etre un enfant d’la balle ma vite appris la différence
Etre un enfant du divorce ma vite plongé dans la souffrance
Etre un Poulbot du 18 ma vite fait connaître le mafé
Foufou, aloko, yassa, attiéké
Ma mère par sa vie m’a fait connaître NYC
Quand Sugarhill Gang ne tournait pas encore dans les téci
Seul entre deux mondes j’ai fait ce que tout le monde devrait faire
Prendre du recul et suivre les conseils de la terre
J’ai déployé mes ailes pour n’être qu’un enfant d’ma mère
Celle dont nous venons tous et dont nous retournons poussière
Mais la disparité des richesses n’est pas un rêve ni une fatalité
Et trouver la paix relève de l’exploit
Quand même atteint à chaque fois
On doit renouveler à chaque fois
Chaque jour ses cicatrices et son monde froid
C’est vrai et plus vrai qu’moi
Toi qui sais tous
Si tu kif pas Teuskwa on t’écoute pas et pis c’est tout
Sur flow on, flow on
Glisse comme j’ai du le faire quand j’ai connecté la « Danger Zone »
flow on