Nous qualifions souvent de « camping sauvage » le simple fait de planter sa tente pour passer la nuit dans la nature, sur la route des vacances ou pour se reposer durant un week-end de randonnée. Est-ce autorisé ou pas en France ?
Il faut tout d’abord différencier bivouac et camping sauvage. Le premier terme désigne une seule et unique nuit passée au même endroit et avec du matériel très léger (une simple tente par exemple). Plusieurs nuits au même endroit, du matériel plus conséquent (chaises, tonnelle) ou un véhicule à proximité (même une voiture) n’est plus du bivouac mais du camping.
Un bivouac sera généralement à la belle étoile dans la nature (campagne, montagne) pour marquer une pause dans une grande randonnée à pied, à vélo ou dans une ascension sportive (alpinisme). Le camping sauvage étant plutôt pour éviter de payer un vrai camping si l’on sait se passer des commodités d’usage (toilettes, point d’eau).
Le camping sauvage sera surtout interdit en caravane ou camping car.
Selon la règlementation locale(certaines municipalités le bannissent), dans une zone protégée (forêts ou parcs classés), au bord des voies publiques, à moins de 500m d’un monument historique ou sur une plage : c’est interdit.
Si le camping sauvage peut être interdit dans certains endroits, le bivouac est autorisé ou du moins toléré.
Il n’y aura donc pas de mal à emprunter un bout de prairie au milieu de nulle part (si elle n’est pas clôturée) ou un espace restreint en montagne pour se reposer entre 19h et 09h avant de quitter l’endroit, bien sûr en ne laissant aucun déchet derrière soi. Aussi faire en sorte de ne pas trop s’étaler et de faire en sorte que votre campement ressemble plus à une pause qu’à un squat.