Conduire ou se faire transporter sur une moto, un scooter ou un quad nécessite de porter un casque, homologué de surcroit. On ne choisit pas un casque de moto comme on prendrait un casque de ski ou de vélo, le style doit passer en second plan.
Principe de sécurité élémentaire, mettre un casque n’est pas une logique implacable pour tous les conducteurs de deux roues. Le code de la route sanctionne par 135€ d’amende et 3 points sur le permis de conduire en cas de non-port du casque réglementaire mais aussi s’il est mal fixé (en « casquette ») ou s’il n’est pas homologué ECE 22-05. Le passager est lui aussi tenu de porter cette protection. Attention, en cas de non-respect de ces règles, l’assurance pourrait se retirer en cas d’accident corporel.
Les études médicales indiquent qu’un crâne humain garde de lourdes séquelles suite à un choc de 17km/h ou plus. Même à l’arrêt, une chute de la hauteur d’un homme (1m75) au sol (0m) peut dépasser cette vitesse et donc causer des dégâts irréversibles. Choisir un casque de norme européenne et éviter les chinoiseries en plastique. C’est l’UNECE qui fixe ces règles.
Il existe quatre types de casques pour moto, scooter et quad : casque intégral (le plus protecteur), casque jet (visage découvert, l’ancien bol), casque modulable (passe d’un jet à l’intégral) et casque cross (pour enduro et trail, nécessite d’avoir un masque pour protéger les yeux).
On trouve des casques à 50€ en supermarché et à plus de 1500€ en concession, selon les matières utilisées et le confort proposé. Un casque premier prix ne saurait assurer un niveau correct de protection, encore moins de finition, de confort et d’acoustique. Ca suffirait comme casque de scooter pour aller chercher le pain mais un long trajet sera une torture avec un casque de grande surface. Sans parler de la sécurité en cas de crash à haute vitesse.
Ce n’est pas la marque qui fera la qualité du casque, comme dans d’autres domaines : Sony faisait aussi des ordinateurs bas de gamme et Porsche n’est pas exempt de problèmes sur ses autos. On choisit un casque pour ses propriétés techniques avant tout, et surtout avant le design. Les grandes marques (Shoei, Nolan, Arai) bénéficient évidemment d’une notoriété importante mais leurs modèles « pas chers » sont à regarder avec méfiance.
La visière est aussi un point important. Les écrans orangés sont efficaces par mauvais temps (pluie ou nuages), une teinte foncée sera agréable en été mais dangereuse une fois le soleil couché. Le plus classique est la visière transparente, ne filtre pas les UV mais protège contre les moustiques et autres pollutions environnementales. Certains casques intègrent une « lunette de soleil » facile à baisser, ce sera pratique pour éviter d’être aveuglé et de s’arrêter pour mettre ses lunettes.
A part le casque, il faut aussi un minimum d’équipement. Les grosses virées nécessitent veste, pantalon, gants et bottes adaptées.
D’autres informations pour faire le bon choix de casque sur cette page Motomag.