Les studios Walt Disney, par les réalisateurs Matthew Aeberhard et Leander Ward, sortiront un nouveau film dans les salles à partir du 17 décembre 2008 : Les Ailes pourpres : le mystère des flamants. Documentaire sur la vie des flamands roses, à la manière de la Marche de l’empereur, tourné autour du lac Natron. Le lac Natron est l’un des plus grands lacs salés de la Vallée du Rift (Tanzanie). Cette vidéo raconte la vie des flamants roses nains sur le lac et fut présenté pour la première fois au monde lors du festival international Cinémascience de Bordeaux organisé par le CNRS lors de la soirée de clôture du festival le 26 Octobre 2008.
Résumé du film documentaire :
Il était une fois, au nord de la Tanzanie, un lac de feu appelé le lac Natron, l’un des ultimes sanctuaires sur Terre, berceau de la vie d’un million de flamants.
Dans cet environnement hostile et sauvage, plongez au coeur de l’extraordinaire aventure d’un bébé flamant au destin hors du commun. Depuis sa naissance jusqu’à son âge adulte,un incroyable périple l’attend, parsemé de dangers, où le climat et les grands prédateurs sont autant d’obstacles qu’il faudra vaincre pour accomplir le cycle de la vie.
L’un des derniers mystères de notre planète et une histoire que seule la nature peut nous raconter…
Pour le cinéaste britannique Matthew Aeberhard, l’extraordinaire rassemblement d’un million et demi de flamants sur les rives du lac Natron, au nord de la Tanzanie, surpasse tous les spectacles du monde – même celui de la migration annuelle du même nombre de gnous sur 3000 km entre les vastes prairies du parc national du Serengeti en Tanzanie et les lointaines pluies du Masai Mara, pourtant considéré comme l’un des plus magnifiques qui soient. Avec Les Ailes Pourpres – Le Mystère Des Flamants, Matthew Aeberhard et Leander Ward, coréalisateur du film, nous font enfin découvrir le plus fabuleux et le plus méconnu des événements du règne animal… Âgé de 41 ans, Matthew Aeberhard est une sorte d’Indiana Jones aux cheveux décolorés par le soleil d’Afrique. Les oiseaux sont sa passion. Capable d’imiter à la perfection le cri de la chouette, il peut provoquer l’envol affolé d’une nuée d’oiseaux perchés dans un arbre voisin. Il fait sans effort la différence entre la petite cisticole cendrée de couleur marron et la tout aussi minuscule cisticole naine de couleur identique, à une distance à laquelle la plupart des gens ne distingueraient pas une oie d’un grèbe. On peut se demander comment les cisticoles elles-mêmes font la distinction, mais Aeberhard, lui, les identifie instantanément, et déplore que les gens ne regardent pas mieux, qu’ils ne prennent pas le temps d’observer ce qui les entoure… Mais que l’on soit passionné ou non d’oiseaux, quand on se retrouve à côté de cet homme, à admirer le lac Natron depuis le camp de base de l’équipe de tournage installé dans une ancienne mission, on comprend aisément pourquoi Matthew Aeberhard aime par-dessus tout regarder les flamants se rassembler. Ici, à l’extrémité sud de ce lac qui mesure une soixantaine de kilomètres de long et dont la profondeur ne dépasse souvent pas les cinquante centimètres, la silhouette massive du volcan encore actif Ol Doinyo Lengaï domine l’horizon, s’élevant au-dessus du sol desséché de la Vallée du Rift, et les eaux azur du lac scintillent à perte de vue vers la rive kenyane, au nord. La vapeur s’enroule au-dessus des sources chaudes, au bord du lac. C’est une vision primitive et exaltante, qui l’est encore davantage lorsque des panaches de fumée ondulent vers le ciel depuis les entrailles en ébullition du Lengaï. Commeaucinema.com